Voir toutes les newsletters
Edito

Edito

A priori, le lien entre une DSI et la notion de développement durable n’est pas évident. Pourtant, à y regarder de plus près le développement durable est très concrètement présent dans toutes les DSI et à tous les niveaux : consommation de papier, énergie, climatisation…

ENORA Consulting intervient dans la mise en place du processus de gestion financière, dans les projets de refonte de salle serveurs ou encore dans le lancement et le suivi d’appel d’offre d’achat de matériels, logiciels ou services. Autant d’éléments qui vous permettront d’intégrer le développement durable dans les bonnes pratiques de votre DSI.

Toute l’équipe d’ENORA Consulting vous souhaite une bonne lecture et reste à votre disposition pour vous accompagner dans vos réflexions et vos projets.

William Porret, Directeur associé

ENOR’Actu

ENORA dans les medias

© Copyright 2007 Corbis Corporation

 

Enora Consulting est régulièrement sollicitée par les médias à la recherche de témoignages, d’expériences et d’expertise sur des sujets spécifiques.En mars dernier, Gérald Espardellier et William Porret ont été interviewés par le Journal du Net Solutions, respectivement sur comment « Faire converger les SI lors des fusions/acquisitions » et la gestion des conflits d’intérêt lors de la mise en place de projets transverses, dans un article intitulé « La gangrène des projets informatiques : les conflits d’intérêts ».

En mars également, vous pouviez retrouver ENORA Consulting dans la rubrique La Gazette du Dirigeant du magazine Entreprendre.

Focus

Les économies d'énergie dans les DSI

NL5-Focus

 

Si aucune politique rigoureuse de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) n’est entreprise dans les prochaines années, la planète va dépasser le doublement de la concentration de carbone par rapport au début de l’ère industrielle. Pour inverser cette tendance et réduire sensiblement les émissions de gaz à effet de serre, le développement des énergies renouvelables et les économies d’énergie doivent occuper le devant de la scène.

 

Les économies d’énergie dans les DSI : les équipements informatiques, gros consommateurs d’énergie ? 

La consommation électrique des équipements informatiques (et a fortiori la répartition de leur consommation) est pourtant rarement un sujet de préoccupation. Dans une société tertiaire, la part de la consommation électrique due aux équipements informatiques bureautiques est de l’ordre de 10 à 25 %, la consommation électrique d’un employé pour le poste bureautique est estimée à environ 878 kWh par an (soit autant que cinq réfrigérateurs domestiques). L’informatique se révèle donc être un gisement d’économies d’énergie ! Mais pour convertir les bonnes intentions en actes, tous les services doivent être impliqués dans la démarche, direction des systèmes d’information incluse.

A mesure que les techniques progressent, la consommation énergétique des équipements informatiques augmente. Les ordinateurs personnels, les périphériques, les serveurs de données réclament des quantités d’électricité toujours plus importantes. Selon le Gartner Group, le poste « alimentation » des centres de données devrait représenter plus de 30 % des budgets en 2010, contre environ 10 % aujourd’hui. Consommer moins devient un nouvel enjeu stratégique, d’autant plus que le coût des énergies continuera à augmenter au cours des prochaines années.

Les salles de serveurs, premier pôle d’économie

Si la plus grande part des économies se fera certainement dans les salles serveurs, la réflexion doit être menée dès le processus d’achat afin d’intégrer les besoins énergétiques des équipements, aussi bien pour l’alimentation et la climatisation que pour la ventilation. 

A titre d’exemple, dans un centre de données, Dell a constaté que la répartition de la consommation d’énergie se faisait de la manière suivante : 

  • 41 % pour les équipements informatiques, dont 63 % pour les seuls serveurs ;
  • 31 % pour le chauffage, la ventilation et l’alimentation ;
  • 28 % pour les pertes d’énergie.

On constate par ailleurs que le coût du matériel d’une salle de serveurs équivaut au coût de la consommation électrique sur sa durée de vie, et ce ratio devrait augmenter à l’avenir.

Les chiffres de l’étude AMD / Stanford University, révélés en février 2007, confortent cette observation. En 2005, les 10 millions de serveurs fonctionnant sur le territoire américain ont représenté 1,2 % de la consommation électrique du pays, soit autant que les téléviseurs. Depuis 2000, leur consommation a doublé et elle affiche une hausse de 14 % par an, pour atteindre 45 millions de kWh en 2005. Un coût annuel de 2,7 milliards de dollars pour les Etats-Unis, et de 7,3 milliards de dollars pour les 27 millions de serveurs à travers le monde.

« Il peut donc s’avérer rapidement inutile de négocier un rabais sur des serveurs si les frais de fonctionnement ne sont pas considérés », résume Marie Daelman, Consultante chez ENORA Consulting.

 

En attendant l’éco-conception…

En février 2007, 11 industriels désireux d’établir et de mettre en commun leurs bonnes pratiques en matière de performance énergétique ont créé le consortium Green Grid : AMD, APC, Dell, HP, IBM, Intel, Microsoft, Rackable System, Spraycool, Sun et VMware. Leurs réflexions, formalisées au travers de livres blancs, doit « aboutir à la création de spécifications et systèmes de mesure des performances, indépendants de toute plate-forme ». Toutes les infos sur http://www.thegreengrid.org.

Si le consortium poursuit sur sa lancée, les travaux de Green Grid devraient donner naissance à des matériels informatiques issus de l’éco-conception, en particulier sur la réduction des impacts environnementaux pendant leur utilisation. D’ici quelques années, on peut espérer voir apparaître des équipements informatiques moins gourmands en énergie. 

« Pour agir sur les consommations d’énergie des postes clients, un peu de bon sens s’avère plus efficace que de grandes mesures. Commençons par améliorer l’existant et par proposer des mesures simples telles que l’utilisation de la climatisation à bon escient », constate Marie Daelman. 

Il est aussi intéressant d’envisager des configurations différentes telles que la répartition des salles de serveurs sur l’ensemble du territoire. Ainsi, elles seraient plus proches des utilisateurs et l’énergie dégagée pourrait être récupérée pour d’autres usages : chauffage de locaux, par exemple. Les gains pour l’entreprise seraient plus gratifiants qu’une simple économie sur la facture d’électricité ! 

Pour les entreprises de taille plus modeste, les méthodes d’optimisation des matériels sont d’une autre nature : le recours à l’hébergement ou la consolidation par virtualisation.


Les mesures relatives aux matériels ne dispensent pas de sensibiliser l’ensemble des utilisateurs de l’entreprise…

Une première piste d’amélioration est l’utilisation des modes veille, qui permettent de diviser la consommation électrique par 2 à 2,5 fois (mise en veille de l’écran au bout de 10 minutes, mise en veille de l’unité centrale au bout de 20 minutes, dispositif de veille sur l’imprimante, etc). Un autre facteur d’optimisation est l’incitation à éteindre son poste chaque soir. Enfin, il ne faut pas oublier les matériels qui consomment tout simplement moins d’énergie que d’autres : les écrans LCD consomment 1,5 fois moins d’électricité que les écrans cathodiques. Au moment de l’achat, il est possible de comparer les équipements selon le label Energy Star de l’Union Européenne (www.eu-energystar.org/fr/) afin de choisir les modèles les plus efficaces en terme de rendement énergétique et répondant aux exigences de performance.

Au-delà des pistes d’amélioration présentées ci-dessus, ENORA Consulting propose des conseils pragmatiques qui prennent en compte la spécificité de chacun de ses clients. L’activité d’ENORA Consulting dans l’univers du développement durable peut s’étendre à d’autres domaines que l’informatique et peut concerner d’autres aspects du management de l’environnement.

A lire

Entreprises, optimisez vos consommations énergétiques

La conférence de Kyoto sur le changement climatique a fixé à la France un objectif de limitation des émissions de gaz à effet de serre de 15 % à l’horizon 2010. Dans ce contexte, les politiques d’utilisation rationnelle de l’énergie répondent à des impératifs particulièrement actuels !
D’autant que pour l’entreprise, la chasse aux pertes d’énergie n’est pas toujours synonyme d’investissements lourds et de mise en œuvre de technologies complexes ou mal maîtrisées. Au contraire !
Par exemple, l’intégration de la variation électronique de vitesse sur un système frigorifique ou la réduction de la pression sur le réseau d’air comprimé peuvent générer des gains financiers importants.
L’action de l’ADEME auprès des entreprises est triple :

  • Fournir en amont un soutien à des programmes de recherche et développement sur des techniques et des procédés moins consommateurs d’énergie
  • Accompagner les industriels dans la définition des programmes d’investissements
  • Apporter en aval une assistance technique et financière au montagne d’opérations exemplaires ou de démonstration

 

NL5-Livre1

 

Infos pratiques…
Edition : Les cahiers de l’ADEME
Auteurs : ADEME
16 pages
ISBN : 2868177131
Document téléchargeable gratuitement en cliquant ici

Il y aura l’âge des choses légères

Boire de l’eau minérale au robinet de sa cuisine. Recharger son portable, grâce à l’énergie humaine, en faisant du sport. Favoriser les énergies renouvelables en choisissant sa compagnie d’électricité. Transformer sa voiture en véhicule hybride en un tour de cric ! S’éclairer la nuit au soleil des antipodes…

Il y aura l’âge des choses légères est une réflexion sur tous ces objets qui envahissent notre vie quotidienne, pèsent sur notre environnement, mais qui pourraient devenir légers et durables s’ils devenaient de véritables services. L’eau, l’alimentation, l’énergie, l’habitat, le sport, la mobilité et le multimédia sont les domaines qui ont servi de points de départ à des scénarios de transformation de la société de consommation en une société d’utilisation capable de satisfaire nos besoins et nos désirs, de façon durable. Manifeste conjuguant design et prospective, l’ouvrage est une force de proposition pour des stratégies d’entreprise visant à offrir une meilleure qualité de vie pour chacun, tout en jetant les bases d’une économie légère.

NL5-Livre2

Infos pratiques…
Edition : Victoire Editions
Auteur : Thierry Kazazian
192 pages
ISBN : 2908056607
Prix public conseillé : 39 €

Le développement durable, maintenant ou jamais

Avec la révolution industrielle, l’Occident est entré dans une ère d’abondance énergétique qui a rendu possible une augmentation vertigineuse de la population mondiale. Deux siècles et demi plus tard, où en sommes-nous ?

L’épuisement des énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole), le réchauffement climatique, la pollution des milieux naturels, la destruction des écosystèmes, la désertification, l’accroissement des inégalités planétaires sont autant de menaces qui pèsent sur l’humanité. Que faire, sinon revoir nos modes de production et œuvrer pour un développement durable ?

Dominique Bourg et Gilles-Laurent Rayssac dressent un constat lucide de l’état de la planète, évoquent la prise de conscience qui s’amorce et détaillent de nombreuses propositions. Changer de cap, maintenant ou jamais, tel est le défi. Les solutions existent, elles requièrent une éthique nouvelle, des politiques publiques exigeantes mais aussi l’engagement de chacun. Si nous agissons, l’avenir nous appartient.

 

 

NL5-Livre-3

 

Infos pratiques…
Edition : Gallimard
Auteur : Dominique Bourg, Gilles-Laurent Rayssac
182 pages
ISBN : 2070337219
Prix public conseillé : 13,50 €

 

A méditer

A méditer

 » Toutes les sociétés se laissent pousser des œillères, et les plus astucieuses le reconnaissent et s’appuient sur des consultants extérieurs pour les ôter. « 

John Gratwick (1918-1997) est un grand consultant anglais. Il fut le directeur général de Urwick, Orr & Partners (absorbé depuis par Price Waterhouse), puis président de l’Empire Stores Croup. Parmi ses principaux succès en tant que consultant, il est connu pour l’introduction de la maintenance préventive.

Le chiffre

Le chiffre

Un avatar de l’univers virtuel de Second Life consomme 4,8 kWh par jour, soit 1752 kWh par an, soit encore 10 fois plus qu’un Camerounais, deux fois plus qu’un Algérien, légèrement plus qu’un Chinois, mais autant qu’un Brésilien… Ces calculs ont été réalisés par Nicholas Carr. Pour davantage de détails, cliquez ici !

On a aimé

On a aimé

NL5-Onaaime

 

 

YNOV est un lieu dédié aux hommes qui aspirent à recevoir des soins esthétiques de qualité, dans un environnement calme et raffiné : balnéothérapie, soin des mains, du visage et du corps, massages, photorajeunissement, bronzage par Airbrush… Sur plus de 230 m², YNOV dispose de 8 cabines de soins.

ENORA a aimé son environnement calme et raffiné ainsi que la qualité des soins dispensés. A essayer absolument : la croisière Evasion, qui comprend 30 minutes de Spa Jet (un pur moment de détente et de relaxation) et 30 minutes de massage, ayurvédique pour les plus stressés ou relaxant pour les autres…

Pour un moment de détente et de soins, rendez-vous chez :

YNOV

3 rue Rosenwald

75015 Paris

Tél. : 01.56.08.51.00