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Edito

Edito

TCO, clause de benchmark, SLA, SD, ITIL, PAQ, réversibilité, sont autant de termes, parfois jugés barbares, utilisés dans le domaine de l’infogérance, thème sur lequel ENORA vous propose de s’attarder. L’infogérance est l’un des domaines d’expertise de nos consultants, qui connaissent à la fois le point de vue client et le point de vue fournisseur. C’est cette expérience qui est mise en avant lors de la gestion des appels d’offres et qui garantit à nos clients une transition sereine. Respirez, infogérez !

Toute l’équipe d’ENORA Consulting vous souhaite une bonne lecture et reste à votre disposition pour vous accompagner dans vos réflexions et vos projets.

Gérald Espardellier, Directeur associé

ENOR’Actu

Bienvenue à Marie Daelman !

ENORA 021

Dans le cadre de son développement, ENORA Consulting renforce ses équipes et a le plaisir de vous annoncer l’arrivée de Marie Daelman.

Elle est issue du secteur du développement durable et de la qualité. Au cours de son parcours professionnel, elle a notamment occupé les postes de Chef de projet certification, Chargée de mission développement durable, Analyste production et Qualification de la production. Au cours de ses dernières missions, elle a notamment géré la reconduction de certifications ISO 9001 et ISO 14001et a suivi plusieurs dossiers ICPE (Installations Classées Pour l’Environnement). Forte de ce bagage sur l’application de normes et l’utilisation rigoureuse de méthodes, Marie Daelman se penche actuellement sur les problématiques liées à la mise en application du standard ITIL.

 

Focus

L'infogérance

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Qu’est-ce que l’infogérance ?

 

Le terme « infogérance » désigne une prestation de service au cours de laquelle un prestataire spécialisé – l’infogérant – prend en charge une partie ou la totalité de l’informatique interne d’une entreprise – le client.

L’infogérant assure alors la pérennité de l’activité informatique, la maintenance du parc ainsi que la mise à niveau des programmes durant une période définie par contrat. Les prestations d’infogérance varient en fonction de la taille du parc informatique et de la prestation souhaitée.


Trois grands types d’infogérance se distinguent : 

– l’infogérance d’infrastructure concerne principalement les activités de gestion du parc informatique (hardware…) et des serveurs qui sont confiés à un prestataire externe ;
– l’infogérance applicative ou l’outsourcing d’applications consiste à déléguer la gestion des progiciels intégrés au système (ERP, CRM..) mais elle reste propriétaire de ces programmes ;
– l’infogérance d’externalisation globale regroupe les systèmes d’infogérance applicative et d’infogérance d’infrastructure. 

Quels sont les avantages de l’infogérance pour l’entreprise?

Les avantages connus de l’infogérance sont :
– permettre à l’entreprise de se concentrer sur son coeur de métier ;
– profiter d’un parc et de solutions mises à jour en permanence ;
– pouvoir faire évoluer ses systèmes selon ses besoins ;
– les coûts de maintenance peuvent être étalés et planifiés.

Au-delà de ces avantages connus, il convient d’avoir un discours sans langue de bois sur l’infogérance.
Ainsi, une prestation d’infogérance ne coûte pas moins cher et ne permet pas de réaliser des économies, alerte Gérald Espardellier ! ENORA explique à ses clients, modèle financier à l’appui, que l’infogérance coûte plus cher. En revanche, les clients sont séduits lorsqu’ENORA leur explique que les coûts et leur évolution seront plus visibles et maîtrisés. Le fameux TCO (Total Cost of Ownership = coût total de possession de l’infrastructure informatique) est un indicateur qui devient facilement calculable dans un environnement infogéré et qui est très pertinent pour voir l’évolution des coûts de l’infrastructure.

D’autre part, les problématiques de gestion du personnel à compétence informatique sont complexes et l’infogérance permet de s’en affranchir. En effet, comment gérer par exemple l’évolution de carrière d’un hotliner et le nécessaire turn over induit ? Un hotliner peut gravir les seuils de compétences pour finir chef de projet, architecte ou urbaniste des SI. L’entreprise ne peut pas sans cesse former et voir partir ses ressources faute de pouvoir leur fournir de nouvelles opportunités d’évolution. L’entreprise transfère donc également cette gestion complexe du personnel.
En conclusion, l’infogérance, c’est acheter la tranquillité sur la gestion des SI.

Dans quelle situation infogérer ?

Se baser uniquement sur les avantages ou sur les inconvénients de l’infogérance pour décider d’une telle opération serait une erreur.
Enora Consulting suggère souvent une règle simple pour décider d’infogérer tout ou partie du SI. Cette règle s’appuie sur l’importance stratégique des briques du SI à infogérer et le niveau de maîtrise de ces mêmes briques par l’entreprise.
L’entreprise mettra donc en infogérance en priorité des briques du SI maîtrisées et non stratégiques. Mais elle peut également faire infogérer une brique du SI stratégique si celle-ci est maîtrisée, car les modalités de contrôle de la prestation sont accrues. Les briques du SI non maîtrisées, stratégiques ou non, peuvent être infogérées également. L’infogérance peut ici être vue comme une façon de monter en compétences sur des technologies ou des métiers. 

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Légende :

  • La priorité est un indicateur combinant principalement le niveau de maîtrise d’une brique du SI et son importance stratégique
  • C’est le dépassement d’un certain seuil de risque défini en interne qui fait passer l’infogérance d’une brique du SI, d’une priorité à une autre

Contractualisation de l’infogérance : les points clés à vérifier

Le service d’infogérance doit être encadré par un contrat qui définit avec précision le cadre d’intervention du prestataire extérieur. De ces dispositions dépendront le succès de la collaboration et le degré de « dépendance » de l’entreprise en cas de changement de prestataire. L’entreprise doit tout particulièrement faire attention à inclure une clause de réversibilité qui lui donnera la possibilité de reprendre la gestion de son système informatique ou de la confier à un autre prestataire. Cette clause de réversibilité doit inclure un planning raisonnable et éventuellement être assortie d’une prime et/ou de pénalités spécifiques pour inciter le prestataire à jouer le jeu.

La clause de benchmark, certes difficilement applicable, permet de s’assurer que la prestation délivrée reste, d’une année sur l’autre, à des prix compétitifs par rapport à l’évolution du marché.

Le contrat doit également prévoir des pénalités en cas de non respect des indicateurs mentionnés dans la convention de qualité de service (SLA). Plus la règle de calcul des pénalités est stricte, plus il est souhaitable de prévoir également des bonus en cas de sur-performance des indicateurs.

L’organisation du service qui sera délivré doit être mentionnée dans un PAQ (plan d’assurance qualité) qui devra vivre tout au long du contrat. Ce PAQ décrit l’organisation projet, les instances de vérification et les périmètres d’intervention de l’infogérant. C’est dans ce type de document, que le prestataire de service fait apparaître les méthodologies / normes employées et les procédures à suivre. Souvent, et ENORA Consulting le recommande à ses clients, la norme ITIL (voir newsletter du 2 octobre 2006) est proposée pour structurer l’activité dont un des points centraux est le Service Desk (SD).

Les services de ENORA Consulting dans le domaine de l’infogérance

Au-delà des conseils présentés plus haut, ENORA Consulting propose des conseils pragmatiques qui prennent en compte la spécificité de chacun de ses clients. Notre assistance dans ce domaine va donc de l’étude d’opportunité économique, à la négociation contractuelle en passant par la rédaction de cahiers des charges et l’accompagnement à la transition opérationnelle. Nos consultants ont une grande expérience de ce sujet aussi bien dans le secteur privé (finance, pharmacie, etc.) que dans le secteur public. Dans le secteur public, le cadre légal d’un appel d’offre et ses contraintes sont particulièrement bien maîtrisés pour fournir également aux collectivités et autres organismes publics un service à forte valeur ajoutée sur l’ensemble d’un projet d’infogérance.

 

 


L’infogérance en chiffres

D’après le cabinet américain TPI, l’infogérance informatique a subi un coup de frein en 2006 en Europe. En volume, les voyants sont pourtant au vert : 1% des transactions enregistrées dépassent les 40 millions d’euros.
En revanche, les voyants passent à l’orange sur les revenus générés. Ils diminuent de 5,7 à 4,3 milliards d’euros par an. TPI affine son analyse en calculant l’évolution de la valeur moyenne d’un contrant d’infogérance : il descend de 35 à 27 millions d’euros entre 2002 et 2006. L’explication avancée serait une segmentation de plus en plus pratiquée pour les contrats d’infogérance, désormais découpés en petits lots.

A lire

A lire

Stratégies d’externalisation : préparer, décider et mettre en oeuvre l’externalisation d’activités

Si externaliser des activités périphériques est une pratique courante, l’externalisation de fonctions stratégiques (informatique, logistique…) requiert une réflexion approfondie en amont, une préparation rigoureuse et l’implication des dirigeants. Pourquoi, comment, quand et quelle activité externaliser ? Comment choisir son prestataire ? Quelles sont les clauses du contrat à ne pas omettre ? Comment assurer le contrôle et le suivi du contrat dans la durée ? Comment traiter les questions de ressources humaines et de management qui découlent de l’opération ?

Cette 3e édition, entièrement actualisée, s’enrichit notamment d’un nouveau chapitre sur l’externalisation et la création de valeur. Les dirigeants et les responsables d’activités y trouveront une méthodologie pour évaluer la pertinence d’une décision d’externalisation et les réponses à toutes les questions qu’ils peuvent se poser aux différentes étapes du processus. Les prestataires y trouveront également de précieuses informations pour comprendre et faire face aux besoins et préoccupations de leurs clients.

 

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Infos pratiques…
Edition : Dunod
Auteurs : Jérôme Barthélémy
204 pages
ISBN : 2100505114
Prix public conseillé : 25 €

Infogérance : externalisation des systèmes d’information

Cet ouvrage décrit l’infogérance sous ces différents aspects : stratégique, technique, organisationnel, budgétaire, humain, en présentant à chaque fois les points de vue respectifs du client et du prestataire. Il permet de répondre à des questions essentielles telles que : Comment réaliser le cahier des charges ? Comment vérifier le niveau de service ? Comment auditer les prestations ? Les compléments et mises à jour de cette deuxième édition portent essentiellement sur la sécurité et les réseaux.

 

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Infos pratiques…
Edition : Dunod
Auteur : Alain Champenois
282 pages
ISBN : 2100046691
Prix public conseillé : 43,90 €

Dictionnaire de l’infogérance

Dictionnaire de l’infogérance est destiné à tous ceux qui souhaitent découvrir le monde de l’infogérance ou approfondir leurs connaissances sur le sujet. En amont de la partie dictionnaire de l’ouvrage, l’auteur présente l’infogérance, en décrit les évolutions récentes et prévisibles, souligne quelques aspects pratiques et attire l’attention du lecteur sur les risques encourus. Ni plaidoyer, ni réquisitoire, cet ouvrage se veut avant tout réaliste et didactique. Il est le fruit de dix années de participation active, sur le terrain, à l’étude, la mise en place et l’amélioration de relations d’infogérance.

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Infos pratiques…
Edition : Hermes Sciences Publications
Auteur : Pierre Laigle
191 pages
ISBN : 2746201003
Prix public conseillé : 27 €

 

A méditer

A méditer

 » Si vous réussissez du premier coup, essayez quelque chose de plus difficile. « 

Ann Landers, journaliste d’origine américaine

Le chiffre

Le chiffre

Selon le cabinet d’études TPI, la valeur moyenne d’un contrat d’infogérance est passé de 35 à 27 millions d’euros entre 2002 et 2006. L’explication avancée serait une segmentation de plus en plus pratiquée pour les contrats d’infogérance, désormais découpés en petits lots.

On a aimé

On a aimé

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