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Edito

Ce n’est pas la fin du monde !

C’est acté, la fin du monde n’est pas pour cette année, les descendants Mayas eux-mêmes ayant expliqué qu’il y avait totale méprise, voire diffamation.

Mais alors que faire en cette fin d’année ? Utiliser les budgets de formation par exemple !

En tant qu’organisme de formation agréé, ENORA Consulting est très sollicitée pour dispenser des formations. Que ce soit des ateliers d’assistance à l’innovation e-commerce, ou pour faire évoluer un call center dans le Luxe, nous sommes prêts pour vous déposer votre cadeau sous le sapin : des connaissances et de la valeur ajoutée.

En cette fin d’année, les choses bougent aussi beaucoup dans le monde du paiement mobile. Lisez notre focus sur le m-payement et vous en saurez plus sur cette guerre entre les banques, les opérateurs, les constructeurs et les fournisseurs de logiciels (OS).
Bonne lecture, et à l’année prochaine, assurément !


Gérald Espardellier, directeur associé

ENOR’Actu

ENORA Consulting sort son Livre Blanc : LUXE 3.0

Fort de plusieurs mois de travail avec ses clients et de benchmark du marché, ENORA Consulting vient de sortir son Livre Blanc sur la rencontre de l’industrie du Luxe et du e-Commerce.

Intitulé « LUXE 3.0 », ce document a pour but de montrer que, pour réussir son lancement sur le e-Commerce, une marque de Luxe doit respecter certaines règles et bonnes pratiques. Les défis des marques de Luxe : être performantes et innovantes sur le web tout en conservant leur statut et en offrant à leurs clients une expérience qui doit rester magique et majestueuse…

Chiffres à la clé, le document à destination des directeurs e-Commerce ou Marketing des maisons de Luxe, donne une vision de la cohérence à apporter entre le réseau de magasins et les autres canaux de vente.

En témoigne le schéma ci-dessous :

Pour obtenir une présentation du livre blanc, envoyez-nous un mail : contact@enoraconsulting.com

Focus

La place du ewallet dans l’univers des moyens de paiement

 

Qu’est-ce que le ewallet ? Une définition qui évolue…
Littéralement « porte-monnaie électronique », le ewallet a été conçu à l’origine comme une solution permettant de stocker de l’argent sur une carte de paiement. La solution est initiée en France en 1999, par les grandes banques avec la solution Monéo qui permet de payer de manière anonyme les petits achats de la vie courante et ce jusqu’à 30 euros via une carte dédiée ou sa carte bancaire classique.

Le manque de popularité des services apportés par cette solution à l’époque, et l’expansion du e-commerce ces dernières années, ont fait évoluer la définition du ewallet en un service permettant aux utilisateurs internet de stocker et d’utiliser leurs solutions de paiement en ligne (ex : numéros CB, codes confidentiels…).

Paypal créée en 2000 de la fusion de deux start-up, (l’une spécialisée dans les paiements et la cryptographie et l’autre proposant des services de banque en ligne) est devenue très rapidement le nouveau modèle du ewallet via des avantages compétitifs aujourd’hui encore reconnus sur le marché du e-commerce :

  • compatibilité avec la plupart des moyens de paiements existants (cartes, virements bancaires, SMS…)
  • intégration rapide chez les ecommerçants (notamment ebay qui rachète la société en 2002)
  • fonctionnalités nouvelles : le paiement sécurisé garanti entre particuliers (facilitateur de paiement sur les sites de vente entre particuliers).

Depuis 2010, le terme ewallet est utilisé pour décrire les solutions de paiement directes et mobiles via smartphone grâce à l’utilisation de technologies sans fil comme le NFC ou de systèmes de codes barre du type QR code.

Mais au-delà des paiements, la nouvelle génération de ewallet présente des usages différents et de nouveaux services, dont entre autres : des comparateurs de prix in situ, des alertes sur les offres promotionnelles, la dématérialisation de billets de trains, tickets de cinéma, de transport, etc. sur un smartphone.

Les modèles ewallet de 2012

Les déclencheurs de cette nouvelle génération de ewallet ont été les lancements en 2011 des portefeuilles ISIS (groupement des trois opérateurs téléphoniques majeurs américains AT&T, T-Mobile et Verizon) et Google wallet NFC aux Etats-Unis.

La particularité de cette nouvelle génération, marquée par l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché (opérateurs télécommunication, géants internet…), est la transformation du paiement en proposant de nouveaux services et usages aux utilisateurs.

L’amélioration de l’expérience client grâce aux nouveaux services :

En plus du stockage de différents moyens de paiement (cartes bancaires, monnaie électronique, prélèvement direct, crédit revolving…) les ewallets intègrent de nouvelles fonctionnalités orientées vers les usages des utilisateurs:

  • Programmes de fidélisation capables de gérer automatiquement les avantages
  • Stockage des titres de transport (intégration des solutions NFC aux puces des téléphones portables, ex : Pass Navigo…)
  • Possibilité de payer directement via le téléphone mobile
  • Publicité géolocalisée
  • Et d’autres usages en cours de test ou encore à inventer

Aujourd’hui, le ewallet permet aussi de stocker des données d’identification client. Cela est utilisé aux Etats-Unis, où les terminaux des marchands permettent, dans certains points de vente d’alcool, de contrôler l’âge du client en interrogeant les données stockées dans le ewallet.

L’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché

Les grands acteurs du paiement électronique (PayPal, MasterCard, Visa, WesternUnion) ont longtemps dominé le marché du ewallet, la valeur du service étant concentrée sur le paiement.

De nouveaux entrants aux légitimités diverses accèdent au marché du ewallet grâce aux nouveaux usages (NFC), aux évolutions orientées clients et à l’explosion du m-commerce :

  • les constructeurs de smartphones (Samsung, Apple, Nokia),
  • les distributeurs d’OS (Apple, Android, Windows),
  • les opérateurs télécommunications (ATT&T, Verizon…),
  • les géants internet (Google, Facebook).

La présence de ces 5 types d’acteurs a étiré la chaine de valeur du ewallet qui n’est plus concentrée sur le paiement, mais intègre de nouveaux paramètres : expérience client (utilité des usages, simplicité d’utilisation), compatibilité technique, taille du parc client…

Pour maximiser la compatibilité, et développer les usages, les entreprises n’hésitent pas à multiplier les joint-ventures et les projets pilotes :

  • En France, banques, transports et opérateurs télécom s’associent pour créer Cityzi, un « référentiel technique » commun pour gérer la compatibilité des solutions de paiement depuis le mobile via la technologie NFC.
  • Aux Etats-Unis, Starbucks (1 million de transactions par semaine via QR code) s’associe avec Square (spécialiste du paiement mobile) pour la gestion de ses transactions. L’avantage de cette association réside principalement dans la perspective d’augmentation du volume des transactions en réduisant le délai de la transaction pour l’utilisateur et le point de vente.

 

Le ewallet de demain remplacera-t-il le portefeuille papier ?

 

Pour remplacer complètement le portefeuille physique, le ewallet doit proposer une alternative fiable. En 2012, l’ewallet intégré au smartphone peut remplacer :
  • Les cartes de paiement. Stockage et utilisation de différents moyens de paiement : cartes bancaires, monnaie électronique, prélèvement direct, crédit revolving…
  • Les fameux post-it avec les mots de passe pour accéder aux sites préférés. Stockage des données de compte confidentielles : mots de passe, codes…
  • Les cartes de fidélité. Applications capables de gérer automatiquement les avantages et promotions
  • Les cartes de transport. Stockage des titres de transport : intégration des solutions NFC aux puces des téléphones portables, par exemple le Pass Navigo de la RATP
  • Les photos de la famille, notes diverses, inutiles dans la vie pratique, mais essentielles pour beaucoup dans un portefeuille !

Manquent aujourd’hui les cartes officielles pour transposer le contenu intégral du portefeuille « papier » : stockage, sécurisation et valeur administrative des données d’identification (carte d’identité, passeport, carte vitale, etc.).

Outre l’envie pure et simple du consommateur d’arrêter le portefeuille physique, il ne reste que l’identité numérique comme frein pratique au changement.

L’interdépendance ID numérique / ewallet conditionnera donc le succès de la dématérialisation du portefeuille de demain. Le portefeuille classique ne pourra être totalement remplacé lorsque les pièces d’identité seront intégrées dans le ewallet.

En France, le projet IDéNum lancé en février 2010 par Nathalie Kosciusko-Morizet marque un premier pas vers la constitution d’une identité capable d’être utilisée dans le monde numérique. Son objectif : sans attendre la CNIE (carte d’identité nationale électronique), apporter la réassurance, la simplicité et l’universalité au travers d’un service garantissant de la bonne identité de son interlocuteur. Aujourd’hui, IDéNum poursuit ses travaux, avec des acteurs de plus en plus convaincus que le levier « confiance » est le prochain vecteur de croissance des services numériques. Quatre partenaires nationaux ont confirmé leur participation à ce projet : La Poste, Orange, SFR et la Fédération française bancaire.

Quatre partenaires ont annoncé leur participation à ce projet : La Poste, Orange, SFR et la Fédération française bancaire.

Les clés du succès du ewallet selon ENORA Consulting

Le succès du ewallet réside comme pour le portefeuille classique dans sa relation avec son propriétaire.

Pour ENORA Consulting, à l’instar du portefeuille classique qui jongle entre une relation d’affect avec son possesseur (cadeau, qualité du produit…) et sa praticité (facilité de rangement, taille…) ; le futur du ewallet se dessine entre e-affect et e-praticité.

L’e-affect : c’est la relation interactive entre l’utilisateur et le ewallet, la façon dont le ewallet communique avec les systèmes environnants (lancement automatique de l’application liée au magasin lors de l’entrée en point de vente, rappel des promotions, interactivité du programme de fidélisation, préférence du moyen de paiement selon le marchand,…).

L’e-praticité : le succès du portefeuille résidera dans sa facilité d’utilisation (ergonomie interface…), sa gamme de fonctionnalités et sa compatibilité avec les systèmes marchands (usages compatibles avec le ewallet). L’utilisation du ewallet doit être intuitive et simplifier les processus d’achats.

En témoignent, de nombreux tests pilotes sont aujourd’hui en cours pour exploiter de nouveaux champs dans l’interaction entre le ewallet et les systèmes électroniques.

Avec son application Passbook, Apple redimensionne dans ce sens la relation ewallet-utilisateur : « Passbook affiche automatiquement vos identifiants, même sur écran verrouillé, en fonction de l’endroit où vous vous situez. Ainsi en entrant dans votre café préféré, vous verrez apparaitre votre carte de fidélité à l’écran et vous pourrez consulter le nombre de points qu’il vous reste ou en ajouter d’un simple scan. A l’aéroport, Passbook pourra également vous alerter d’un changement de porte d’embarquement ou d’un retard de vol ».

En vous tournant vers l’avenir proche, imaginez que lors de votre prochain vol, avant d’arriver à l’aéroport vous effectuer votre check-in via votre ewallet, vous serez identifié dès votre arrivée à l’aéroport. Votre GPS vous dirigera directement vers la place de parking disponible la plus proche de votre porte d’embarquement. Votre ewallet enregistrera automatiquement votre place de parking et vous guidera vers votre vol en n’oubliant pas de commander votre café favori que vous pourrez récupérer en faisant une courte halte pendant votre trajet. Vous serez bien sûr averti de la promotion en cours sur le parfum préféré de votre moitié au magasin duty-free, que vous pourrez acheter et vous faire livrer à votre siège d’un simple clic. En arrivant devant votre porte, pas besoin de sortir vos papiers et votre billet, votre ewallet communiquera l’information pour vous au guichet d’embarquement, vous n’aurez plus qu’à vous laisser guider jusqu’à votre place. Bon vol…


Vous souhaitez vous lancer dans l’aventure du ewallet ou exploiter la composante ecommerce dans vos projets, nos consultants sont à votre disposition pour enrichir votre organisation et vous orienter dans votre pilotage : contact@enoraconsulting.com

A lire

L’univers de la monétique

La Carte Bancaire est un moyen de paiement très populaire chez les Français. Pour faire un objet usuel de ce petit miracle de la technologie, il y a tout un univers d’acteurs (banques, réseaux, commerçants, industriels) qui œuvrent au quotidien. Les techniques, les normes et les dispositifs mis en place en assurent la fiabilité dans un climat basé sur la confiance. L’évolution du rectangle de plastique à la puce continue : le paiement par téléphone mobile se profile et la mise en place de l’espace Européen des paiements est proche. C’est tout cet univers que ce livre va vous faire découvrir.

Infos pratiques…

Edition : Carrefour Du Net

Auteur : Didier Hallépée

170 pages

ISBN : 978-2354510343

Prix : 60 €

Moving Money

Avant nous payions avec des billets, de la monnaie ou des chèques. Aujourd’hui nous payons avec des zéros et des uns – les entrées digitales sur les cartes de débit et crédit, ou les informations électroniques transmises via Internet.

Dans « Moving Money », les analystes explorent cette nouvelle tendance, ses développements futurs et les ramifications de ces transformations.

Quelles formes la monnaie a-t-elle pris au cours du temps ? Comment les moyens de paiement ont évolués ces dernières années et comment se développeront-ils dans le futur ? Que devraient faire les pouvoirs publics pour faciliter ou au moins autoriser ces changements ? Les économistes Robert E. Litan et Martin Neil Baily assistés d’un groupe d’experts, nous ouvrent les portent vers le futur du paiement.

Ouvrage en anglais.

Infos pratiques…

Edition : Brookings Institution

Auteurs : Robert E. Litan, Martin Neil Baily

150 pages

ISBN : 978-0815702771

Prix : 22 €

Vers un marché européen intégré des paiements par carte, par internet et par téléphone mobile 

Un livre vert pour faciliter les paiements sûrs et innovants dans le commerce électronique

La Commission européenne a publié le 11 janvier 2012 un livre vert sur le commerce électronique. Ce livre fait l’analyse du paysage actuel des paiements par carte, internet et téléphone mobile, et identifie les lacunes qui font que « la situation actuelle s’écarte de la vision d’un marché des paiements pleinement intégré », ainsi que les obstacles à l’origine de ces lacunes.

Dans ce livre vert, la Commission européenne effectue un état des lieux des services de paiement et des lacunes à combler, et rappelle que les « paiements » ont été identifiés comme étant l’un des principaux obstacles à la croissance future du commerce électronique, les principales préoccupations tenant à la diversité des modes de paiement entre les Etats membres, au coût des paiements pour les consommateurs et les commerçants, ainsi qu’à la sécurité des paiements.

Disponible gratuitement sur le site de la commission européenne en cliquant sur ce lien

A méditer

 » On dépense davantage de temps et d’énergie en vivant dans la crainte d’une tâche à accomplir qu’en l’accomplissant tout bonnement. « 

Rita EMMETT, présentatrice TV-radio et auteure de « The procrastinator’s handbook »

Le chiffre

10 dollars

Pour fonctionner, le Google Wallet repose sur le système « PayPass » de MasterCard, qui permet déjà de réaliser, via la technologie NFC (« Near Field Communication » soit connexion sans fil à courte distance), des paiements sans contacts.

Plus de 300.000 commerçants dans le monde en sont équipés, dont environ la moitié aux États-Unis, comme les restaurants McDonald’s et Subway ou encore les taxis new-yorkais. Le portefeuille électronique se présente sous la forme d’une application gratuite avec un accès sécurisé par un code personnalisé à quatre chiffres.

L’interface propose ensuite de sélectionner le moyen de paiement : une carte de crédit Citigroup, préalablement reliée au « Wallet » et directement connectée aux comptes de l’utilisateur, ou une carte prépayée virtuelle pouvant être alimentée sur Internet, quelle que soit votre banque. Le Nexus S 4G sera d’ailleurs livré avec un crédit de 10 dollars sur cette carte totalement dématérialisée.