Edito
De la bonne gestion des projets informatiques
Bonne lecture !
Gérald Espardellier, directeur associé
ENOR’Actu
Toujours en veille pour ses clients, les équipes de ENORA Consulting ont participé à plusieurs évènements ces derniers temps : |
- La conférence annuelle de l’ITSMF (www.itsmf.fr) visant à la mise en commun des bonnes pratiques autour du référentiel ITIL.
- Le salon entreprise durable (www.j3d-paris.com) proposant des conférences sur le développement durable, notamment à destination des PME.
- La plateforme Ile-de-France de l’Afnor pour la finalisation de la norme ISO 26000, où ENORA Consulting intervient en tant que contributeur.
D’autres séminaires compteront prochainement la participation de ENORA Consulting, notamment dans le domaine du GreenIT.
Focus
Les méthodes agiles
Les méthodes agiles sont des procédures de conception de logiciel qui se veulent plus pragmatiques que les méthodes traditionnelles. En impliquant au maximum le demandeur (client), ces méthodes permettent une grande réactivité à ses demandes, visent la satisfaction réelle du besoin du client, et non des termes du contrat de développement.
Les différentes méthodes de projet informatique
- Modèle en cascade : il présente un problème d’effet tunnel et de non prise en compte des évolutions des utilisateurs pendant le développement.
- Modèle en V : cette méthode plus souple reste la méthode la plus courante. Le haut du V correspond au niveau fonctionnel et le bas au développement (technique). Dans un premier temps on va du fonctionnel au technique. Dans un deuxième temps on remonte au fonctionnel pour compléter les développements. La visibilité et la réactivité sont réduites à la taille d’un V qui peut quand même être de plusieurs mois. Cette durée peut être considérée trop longue pour des décideurs ou des gestionnaires qui ont besoin de lancer des projets rapidement (budgétairement). Elle fait appel aux utilisateurs uniquement au début et à la fin du cycle en V.
- Modèle agile : les phases sont simplifiées afin d’en raccourcir la durée. Les méthodes agiles se basent sur la notion de communauté de projet dans laquelle les développeurs et les utilisateurs sont présents en permanence pour exprimer ou répondre à une question liée au projet.
Les points forts des méthodes agiles
Les limites des méthodes agiles
Est-il possible d’appliquer les méthodes agiles à d’autres projets IT que l’ingénierie logicielle ?
Dans le cadre de l’évolution des infrastructures, il peut y avoir des cycles et des itérations mais l’utilisateur n’intervient ni n’est sollicité pendant la réalisation. L’agilité peut résider dans les choix d’architecture (clouding, clustering, virtualisation) et des solutions de financement (leasing, asp).
Pour des projets en dehors de la DSI, on peut retenir deux points forts des méthodes agiles qui peuvent être adaptés aux méthodes de gestion de projets suivant les besoins :
- Les itérations, car les objectifs et cibles ne sont jamais figés, l’amélioration continue est constamment présente pour toutes les phases du projet
- L’autonomie des équipes projets, qui sont isolées par le chef de projet, ce qui implique une totale confiance de la direction
Conclusion
ENORA Consulting vous accompagne dans vos démarches agiles, en support méthodologique ou en tant que Product owner, représentation des clients et des métiers.
A lire
Gestion de projet - Vers les méthodes agiles
Les introduisant aux méthodes agiles, ce livre aidera les chefs de projet informatique à évaluer et améliorer leurs compétences en gestion de projet. Un guide également pour les décideurs et développeurs dans la conduite de leurs projets.
Des approches prédictives aux méthodes agiles
Cet ouvrage rassemble plus de douze années d’expérience en gestion de projet informatique, et compare les méthodologies traditionnelles – qui définissent à l’avance les besoins et organisent les activités à réaliser, leur séquencement, les rôles et les livrables à produire – aux méthodes agiles. Ces dernières prennent le contre-pied des méthodes prédictives en évitant une définition trop précoce et figée des besoins ; elles ont montré une surprenante efficacité en pariant sur la souplesse des équipes.
Un repère pour le chef de projet informatique
La nouvelle édition augmentée et mise à jour de ce guide aidera les chefs de projet, déjà familiarisés avec les méthodes traditionnelles de conduite de projet et attirés par les méthodes dites « agiles » ou débutant dans le métier, à évaluer et améliorer leurs compétences en gestion de projet et leurs capacités à manager une équipe agile. Il guidera également architectes, analystes, développeurs ou testeurs dans la conduite de leurs projets, ainsi que tous les clients ou experts métier non informaticiens souhaitant appréhender rapidement les enjeux et la répartition des rôles au sein d’un projet.
Infos pratiques…
Edition : Eyrolles
Auteurs : Véronique Messager Rota
272 pages
ISBN : 978-2-212-12518-4
Prix : 29,90 €
A méditer
« Les bonnes questions ne se satisfont pas de réponses faciles. »
Paul Samuelson, économiste américain né en 1915
Le chiffre
Une large majorité de la population mondiale attend un accord à Copenhague
L’Observatoire de la confiance climatique d’HSBC, qui a mené pour la troisième année une enquête auprès de 12 000 personnes réparties dans 12 pays, révèle une forte attente de l’opinion à l’approche du Sommet de Copenhague.
65% de la population mondiale estime qu’un accord international sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre est « très important ».
On a aimé
La A Galerie
L’ouverture d’une nouvelle galerie est toujours un petit événement dans un marché de l’art dont on ne cesse d’annoncer le déclin plus ou moins proche.
Arnaud Adida, grand spécialiste de la photographie contemporaine et co-fondateur de la Galerie Acte2, a ouvert la A Galerie, un espace convivial où le visiteur est reçu comme dans un salon et où l’on peut découvrir l’exposition « A shadow falls »de Nick Brandt à partir du 12 novembre.
Londonien de naissance, Nick Brandt vit désormais en Californie. Il a d’abord travaillé comme réalisateur de clip (pour Michael Jackson notamment) avant de s’intéresser à la faune sauvage d’Afrique orientale et devenir ainsi l’un des photographes animaliers les plus cotés.
Son parcours peut faire penser à Peter Beard ou à l’un des ses maîtres, Richard Avedon. Sa vision de l’Afrique et de sa faune est comme un rite initiatique, un retour aux sources, un hommage à la beauté d’une région encore préservée mais menacée.
Alors si vous visitez l’un des musées voisins – Palais de Tokyo, Musée d’Art Moderne ou Musée Galliera – une visite à la A Galrie s’impose comme un complément indispensable.
« A shadow falls » de Nick Brandt, jusqu’au 15 janvier 2010
De 11h à 13h et 15h à 19h du lundi au vendredi
De 12h à 19h le samedi
A. Galerie
12, rue Léonce Reynaud
75116 Paris