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Edito

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Nous y sommes. Selon une étude de Forrester parue fin 2010, les consommateurs achètent maintenant indifféremment online ou offline.

Seuls comptent le confort et la simplicité lorsque l’achat est décidé. Les entreprises du B2C ne doivent plus hésiter à franchir le pas du marketing online, pas uniquement pour des ordinateurs connectés à Internet mais pour une multitude d’accès, et pas seulement à partir d’une déclinaison du mix marketing traditionnel mais en prenant en compte les changements qu’impliquent le marketing web.

C’est le sujet de notre focus qui touche du doigt les évolutions du marketing dématérialisé.

 

Retrouvez également nos autres rubriques toujours aussi plébiscitées.

Bonne lecture !

Gérald Espardellier, directeur associé

ENOR’Actu
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ENORA Consulting s’est distingué ces derniers temps par plusieurs articles parus dans les médias concernant l’évaluation à 360°.
Retrouvez l’article du Point et l’interview sur BFM Radio.
Focus

Le marketing « dématérialisé » : pourquoi encore hésiter ?

Une étude de Forrester de fin 2010 montre que les consommateurs sont désormais indifférents au canal de vente. Les consommateurs ne regardent plus si le vendeur est un e-commerce ou un commerçant physique, mais plutôt l’aspect pratique pour passer à l’acte d’achat le moment choisi.

Les détracteurs du marketing online, s’il en existe encore, diront que cela ne vaut donc pas la peine de faire de la vente en ligne. La réalité est que l’achat online se fait maintenant comme si cela avait toujours existé. En d’autres termes, sans marketing online, un commerçant « traditionnel » ou encore « brick & mortar » est amené à perdre en compétitivité, voire à disparaître.
Pis, sans mise en place d’un marketing dématérialisé, la visibilité du commerçant devient si faible, que son pas de porte a moins de valeur que la page web du concurrent immédiat. Alors pourquoi hésiter ?

Qu’est ce que le marketing dématérialisé ?

Appelons « marketing dématérialisé » toutes les techniques de marketing qui consistent à vendre en dehors du réseau physique (magasins). Il regroupe à la fois :

  • Le marketing sur Internet : e-commerce, réseaux sociaux, publicité et promotions, positionnement dans les moteurs de recherche, avis de consommateurs, etc.
  • Le marketing sur les téléphones mobiles ou m-commerce
  • Toutes les approches marketing apparaissant avec les évolutions technologiques, de la spécificité du marketing pour les tablettes (type iPad) aux opportunités de la TÉLÉVISION connectée, en passant par le NFC (Near Field Communication).

Qui vend encore exclusivement dans son réseau physique ?

Mis à part les commerçants de quartier indépendants, toutes les enseignes se sont mises à la vente en ligne. Evidemment, les ventes de produits culturels et d’électronique ont d’abord eu la préférence des internautes. Très vite, les voyages ont été pris d’assaut. Aujourd’hui, tout se vend sur Internet. Il faut dire que les chiffres de vente en ligne donnent le tournis : 8,8 Mds d’euros au 1er trimestre 2011, soit 20% de plus qu’en 2010.

La particularité du secteur du luxe


Même les enseignes du luxe (prêt-à-porter, joaillerie, etc.), autrefois soucieuses de préserver leur réseau sélectif, et par peur de se dépositionner et de paraître trop « mainstream », se mettent à vendre en ligne.
Depuis 2008, plusieurs essais ont été faits pour apprivoiser ce canal. Résultat : toutes (ou presque) vendent soit une partie de leur gamme dans une e-boutique, soit sur une zone géographique, à l’instar de Chanel pour les Etats-Unis.
Après la crise de 2009, les marques ont écoulé leurs stocks sur les sites spécialistes de la vente privée. Premièrement frileuses, les marques ont compris que si le marketing était bien orchestré, il n’y avait pas de raison de ne pas vendre sur Internet.
Il aura fallu une crise pour que le secteur comprenne qu’un client qui achète déjà en boutique a également envie d’acheter en ligne. Auparavant, il était compliqué de leur faire entendre cette possibilité. C’est comme expliquer aujourd’hui à la présidente d’Hadopi qu’un adepte du téléchargement illégal compulsif est également celui qui a le panier d’achat le plus élevé dans ses enseignes favorites…

Mais doit-on arrêter de vendre en boutique pour autant ?

Evidemment, non ! La stratégie marketing d’une entreprise B2C doit être globale sur le online et sur le offline. Encore beaucoup d’entreprises se mettent à l’Internet en créant simplement une e-boutique, comme si un catalogue suffisait à vendre. Il faut créer un univers et surtout user de toutes les possibilités offertes :

  • Le marketing viral pour la notoriété par exemple
  • La présence sur les réseaux sociaux pour suivre l’appétence des clients
  • L’optimisation du référencement (achat de mots clés, design de pages optimisé) si la notoriété fait défaut
  • La mise en place éventuelle d’un blog
  • Le suivi, voire l’ajout d’avis de consommateurs sur des sites spécialisés
  • L’emailing pour vendre et générer du trafic
Plusieurs stratégies de marketing multicanaux peuvent être mises en place. Une stratégie peut consister à ramener les clients vers les points de vente physiques. Une autre, probablement plus efficace, consiste à rythmer les propositions faites au consommateur suivant les produits et la saisonnalité. Par exemple, faire les bonnes promotions online en fin d’année pour le rush de Noël, proposer certaines nouveautés sur Facebook uniquement et organiser des évènements en boutique. Tout cela avec la bonne publicité online et offline si nécessaire.

Le m-commerce ou commerce mobile

Le m-commerce ne consiste pas forcément à dupliquer la e-boutique dans une application iPhone ou autre. Pour vendre sur ce canal, un gros travail d’animation et d’ergonomie doit être fait, surtout au vu des résultats de l’étude CCM Benchmark : 42% des acheteurs mobiles ont utilisé ce canal car ils n’avaient pas d’autre accès à Internet et seulement 6% ont utilisé ce canal car ils ont reçu une relance sur leur téléphone.
Avec l’explosion des ventes de smartphones, l’accès à Internet est désormais acquis, et le m-commerce va naturellement voir sa part augmenter. Avec la bonne communication et un tunnel de transformation simple, une entreprise faisant du m-commerce prendra rapidement des parts de marché au commerce online « traditionnel » et à ses concurrents. A titre d’exemple, un voyagiste n’ayant pas fait une application pensée ergonomiquement pour une tablette ou un smartphone risque de voir ses clients partir chez un concurrent plus affûté au niveau technologique.

Des modèles à inventer

Avec l’arrivée de nouvelles technologies, le marketing dématérialisé doit encore s’inventer des usages et des codes.
C’est le cas du NFC (Near Field Communication) qui permet de consommer à partir de son téléphone mobile, juste en approchant son téléphone d’une borne appropriée, comme on valide son pass Navigo pour prendre le métro parisien. Les possibilités sont vastes et une association regroupant les opérateurs télécoms et d’autres grosses entreprises françaises (l’AFSCM) planche actuellement sur ce sujet. Une étude de Juniper Research valorise à 120 Mds $ les ventes réalisées via la technologie NFC en 2015 dans le monde.
Dans le domaine de la télévision connectée à Internet, les enjeux publicitaires et commerciaux sont tellement importants que les fabricants et chaînes de télévision, les fournisseurs d’accès à Internet et les fournisseurs de contenus ou de produits mènent une lutte acharnée pour conserver ou étendre leurs périmètres d’influence. Avec un potentiel de 120 millions de télévisions connectées en 2013 dans le monde et l’arrivée des télévisions Google et Apple, on comprend la fièvre qui agite les marketeurs (source : joshfire.com).

Conclusion

La réflexion marketing B2C d’une entreprise doit appréhender de façon globale les opportunités offertes par les nouveaux moyens de vente dématérialisée. En effet, la définition d’une stratégie marketing globale et multicanaux permet de garantir la cohérence du positionnement d’une marque et par la même d’assurer sa pérennité.

Le directeur marketing doit être au fait des nouvelles tendances marketing, et ses équipes doivent compter des spécialistes de chaque canal stratégique pour l’entreprise. De plus, l’entreprise devra faire un effort de veille sur les tendances marketing à utiliser au bon moment. Cet effort variera suivant le positionnement de la marque de l’entreprise : jeune, dynamique et tendance ou plutôt ancrée dans les traditions.
La question n’est donc plus « faut-il encore hésiter à faire du marketing dématérialisé ? » mais plutôt « comment bien faire du marketing dématérialisé ? »

A lire

Le guide ultime du marketing web


Absolument tout sur le marketing Web, mobile et social :
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Tout y est : coût par clic, référencement naturel, marketing mobile, marketing des médias sociaux, relations publiques « 2.0 », statistiques Web, marketing par e-mail, vidéos YouTube, Twitter et Facebook, blogs, podcasts… pour ne citer que quelques-unes des innombrables facettes du webmarketing abordées dans ce livre. Choisissez la stratégie la plus cohérente et la plus appropriée, et évaluez vous-même ses résultats. Profitez de conseils de pro pour éviter des dépenses inutiles. Et apprenez à valoriser vos produits rapidement.

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Infos pratiques…

Edition : First

Auteur : Michael Miller

676 pages

ISBN : 978-2-7540-2604-8

Prix : 34,90 €

 

Web : enjeux de confiance

Le Web n’a jamais offert tant de possibilités d’autonomie à l’individu, alors même que l’environnement semble complexe et risqué. Pourtant, les dispositifs de validation et de légitimation des contenus sur Internet en sont encore à leurs balbutiements.

Cet ouvrage offre un aperçu condensé des dispositifs de création de confiance qui se développent dans la société virtuelle (communautés de pratiques, notation, etc.). Ces mécanismes fournissent à l’individu différents types repères : blogs, réseaux sociaux, journalisme citoyen, notations par les utilisateurs, modèles de prescription, de recommandation et de construction de la confiance, etc.

Ces dispositifs sont aussi le support d’enjeux économiques et financiers et se transforment en repères de réflexion et d’action pour l’internaute : c’est le cas des business model des sites d’information, du rôle central des intermédiaires-prescripteurs (cf. Google), du poids grandissant des sites d’agrégation de contenus, des nouvelles modalités de protection et de rémunération de la propriété intellectuelle, etc.. Mais les dispositifs de pertinence et de fiabilité se construisent aussi dans l’agencement et l’organisation des compétences.

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Infos pratiques…

Edition : De Boeck

Auteurs : Pierre-Jean Benghozi, Michelle Bergadaà, Erwan Burkhart

150 pages

ISBN : 978-2-8041-6296-2

Prix : 12 €

A méditer

 » Il ne savait pas que c’était impossible, alors il l’a fait. « 

Winston Churchill, homme d’état anglais (1874-1965)

Le chiffre

92 % des Français se connectent à Internet tous les jours

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Ils arrivent en tête du classement de TNS Sofres parmi 46 pays sur 5 continents :

  • 60% des internautes français se connectent tous les jours pour accéder à leur messagerie
  • 13% seulement pour accéder à leur réseau social contre 46% pour l’ensemble des pays
  • 12% des internautes français surfent tous les jours sur des sites d’e-commerce.
On a aimé

Van Dongen, fauve anarchiste et mondain

 

 

L’exposition que consacre le musée d’art moderne au peintre hollandais Van Dongen  permet de mieux appréhender l’œuvre de ce peintre aux attitudes souvent énigmatiques contradictoires et paradoxales.

Hollandais rebelle, proche des milieux anarchistes Van Dongen est considéré comme « l’artificier » du fauvisme. A la veille de la première guerre mondiale et jusque dans les années folles, il deviendra un des piliers de l’équipe de Montparnasse et une figure légendaire du « Tout Paris » littéraire et artistique.

Ce caractère mondain se manifeste dans ses œuvres  accrochés au Musée d’art Moderne qui décline son œuvre à travers 9 thèmes qui offrent un panorama complet des styles et couleurs d’un des grands maîtres de l’Art Moderne.

Du 25 mars au 17 juillet 2011
Musée d’art moderne de la ville de Paris
11 av du président Wilson
75116 Paris

Pour plus d’informations : mam.paris.fr